La maladie à corps de Lewy
Moins connue que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson, la Maladie à Corps de Lewy (MCL) est pourtant fréquente et semble affecter un peu plus les hommes que les femmes.
Quelles sont les manifestations cliniques de la maladie ?
Parmi les multiples symptômes de la maladie, souvent communs avec ceux d’une dépression, on relève :
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- Les troubles cognitifs : La perte de capacités cognitives est souvent l’un des premiers symptômes de la MCL. Généralement, la personne malade éprouve des difficultés dans la perception visuelle et spatiale. Elle peut aussi avoir du mal à réaliser simultanément plusieurs tâches, à raisonner logiquement. Contrairement à la maladie d’Alzheimer, les problèmes de mémoire peuvent ne pas apparaître au début de la maladie, mais lorsque celle-ci progresse.
En revanche, les troubles de l’attention, très fréquents au début de la maladie, peuvent être confondus avec des troubles de la mémoire. La personne malade peut également présenter des changements d’humeur et de comportement qui peuvent faire penser à une dépression. - Les troubles moteurs : Ces troubles sont évocateurs d’un syndrome parkinsonien (ralentissement, rigidité ou tremblement). Ils peuvent survenir après plusieurs années ou dès les premiers stades de la maladie. Les premiers symptômes peuvent être très légers et sans conséquences, comme une modification de l’écriture manuscrite, une démarche traînante, des blocages, des problèmes d’équilibre puis des chutes, une expression figée, une réduction de l’intensité de la voix. S’ils sont précoces, le diagnostic initial peut être, à tort, celui de la maladie de Parkinson.
- Les troubles du comportement et de l’humeur : Des changements du comportement et de l’humeur peuvent se produire. Ils se manifestent en général par des symptômes de dépression, une apathie, une agitation, une anxiété, un état de paranoïa ou parfois même un délire. Le délire est une fausse perception de la réalité. La personne malade va par exemple croire que ce qu’elle voit à la télévision fait partie de son environnement, ou que son conjoint a une liaison ou que les morts sont vivants. Il existe un type de délire propre à la MCL : le syndrome de Capgras, où la personne malade croit qu’un proche a été remplacé par un sosie et est un imposteur
- Les fluctuations : Ce sont des changements imprévisibles dans la concentration, l’attention, la vigilance et l’éveil. Ils peuvent apparaître d’un jour à l’autre ou même d’une heure à l’autre. Une personne atteinte de la MCL peut regarder dans le vide pendant une longue période ou sembler somnolente et léthargique et passer beaucoup de temps à dormir. Les idées peuvent être confuses, sans logique apparente ou aléatoires. Mais à d’autres moments, la même personne sera alerte, capable de mener une conversation lucide, de rire d’une blague ou même de suivre un film. Bien que ces fluctuations soient courantes, elles ne se produisent généralement pas en présence d’un professionnel de santé, ce qui peut rendre le diagnostic encore plus difficile.
- Les hallucinations : Environ 80 % des personnes malades font l’expérience d’hallucinations visuelles, parfois auditives, souvent dans les premiers stades de la maladie.
- Les troubles du sommeil : Les troubles du comportement en sommeil paradoxal où la personne malade s’agite dans son sommeil, semblant vivre son rêve, sont fréquents. Elle peut parler, avoir des mouvements violents. Elle peut tomber de son lit ou en sortir et poursuivre son rêve dans une sorte d’état de somnambulisme.
- Les troubles cognitifs : La perte de capacités cognitives est souvent l’un des premiers symptômes de la MCL. Généralement, la personne malade éprouve des difficultés dans la perception visuelle et spatiale. Elle peut aussi avoir du mal à réaliser simultanément plusieurs tâches, à raisonner logiquement. Contrairement à la maladie d’Alzheimer, les problèmes de mémoire peuvent ne pas apparaître au début de la maladie, mais lorsque celle-ci progresse.
Peut-on soigner la maladie à corps de Lewy ?
Il n’existe pas de traitement curatif, seulement des traitements symptomatiques capables de ralentir la progression.